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PAS DE TIERS-LIEU SOUS CHAPITEAU
EN 2025

PAS DE TIERS-LIEU SOUS CHAPITEAU
EN 2025

PAS DE TIERS-LIEU SOUS CHAPITEAU
EN 2025

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PAS DE TIERS-LIEU SOUS CHAPITEAU
EN 2025

Communiqué du Collectif Un Gant

Le Collectif Comme un Gant est né en 2017 et rassemble aujourd’hui 4 structures : La Fédération Interdépartementale des Foyers Ruraux (FRAKA) ; L’Amuserie ; L’ Adapemont ; L’ InStand’Art (Le Colombier des Arts).

Ensemble, elles souhaitent mettre en place un réseau de solidarité qui permette d’échanger méthodologies, idées, matériel et de construire ensemble des projets qui viennent renforcer les territoires tout en s'appuyant sur les savoir-faire des structures et en les valorisant !
Pour éprouver concrètement le faire ensemble, le collectif comme un gant décide de développer certains projets événementiels. Pour ce faire, il acquiert un chapiteau avec l’objectif de répondre à une réalité quotidienne de la plupart de ses membres ayant une activité itinérante en milieu rural : le manque d’infrastructure adaptée à faire vivre du spectacle vivant et plus généralement des espaces de cultures, de rencontres et de convivialité.

Grâce à ce nouvel outil, le Collectif imagine un tiers-lieu itinérant. C’est en 2022 qu’a lieu la première implantation du chapiteau sur les territoires de Porte du Jura et Bresse Haute Seille : un mois à Augisey d’abord, puis un mois à Voiteur. L’expérimentation continue en 2023, à Desnes et Graye-et-Charnay, puis en 2024, à Sellières et Val-Sonnettes.

Ce sont trois années riches. Riches d’expérimentations, d’apprentissages et de rencontres. Ce projet vient compléter et enrichir les projets de chaque structure et chaque structure vient nourrir le projet collectif. Le territoire, ses habitant·es et acteur·ices répondent présent·es et participent, enthousiastes, au projet.


A titre d’exemple, la fréquentation sous le chapiteau passe de 4000 à 8000
personnes entre 2022 et 2024.



Et pourtant… le bilan est mitigé.

Si le projet fonctionne et participe pleinement aux dynamiques territoriales, il épuise aussi nos associations,
financièrement et humainement.


Pendant les deux mois d’implantation, l’ensemble des équipes des associations membres, salariées et bénévoles, est mobilisé sur le tiers-lieu. Chargement, montage, accueil 7j/7 des partenaires, des artistes et du public, manutention, restauration et gestion du bar, gestion technique, ménage, démontage, remontage…
Et ce, sans compter les temps de réflexion, de préparation, les rencontres avec les partenaires sur le terrain, la gestion administrative, financière ou encore la communication, puis les temps de clôture et bilan. Le tout en parallèle d’une activité déjà bien dense dans chacune des structures membres.
Auprès de nos partenaires financiers, nous sollicitons alors une meilleure reconnaissance et davantage de soutien.


Mais, dans un contexte où les subventions baissent et où les appels à projets entendent soutenir des projets innovants plutôt qu’accompagner la pérennisation et le développement de projets testés et approuvés, nous n’arrivons pas à trouver les engagements nécessaires à faire vivre ce projet et le fonctionnement du collectif.

Face à ce constat, nous avons interrogé le projet de tiers-lieu itinérant, à la lumière des limites économiques et humaines qu’il rencontrait. Nous avons étudié la possibilité de faire moins et différemment. Un mois de tiers-lieu à répartir d’une année sur l’autre entre les deux territoires ; deux semaines de tiers-lieu sur chacun des territoires ; un week-end festif pour chacun des territoires ; des implantations avec moins de jours d’ouverture... Mais ces options ne permettent pas de résoudre convenablement ni les problématiques de temps, ni les problématiques d’argent.

Au contraire, elles mettent le doigt sur un modèle économique fragile qui pèse sur tout le secteur associatif et culturel. Notre cas est loin d’être un cas isolé.

cONTACT

C’est pourquoi nous avons décidé de faire une pause.Il n’y aura pas de tiers-lieu itinérant en 2025.

Arrêter est un choix difficile mais nécessaire. Mais, si c’est la fin du tiers-lieu, ce n’est pas encore la fin du Collectif comme un gant. En tout cas, nous l’espérons, et c’est d’ailleurs en ce sens que nous avons décidé de lui accorder ce qui nous paraît indispensable à sa survie : du temps.Avant tout pour remettre du sens dans ce projet.Avant d’être un projet événementiel, autour d’un chapiteau et d’un tiers-lieu, le Collectif comme un gant, c’est d’abord la réunion de 4 structures associatives qui oeuvrent pour faire vivre, culturellement et artistiquement, des territoires plus ou moins ruraux du Jura, tout en expérimentant un autre modèle de coopération, solidarité et mutualisation entre acteur·ices culturel·les.

Pour ça, il nous faut survivre économiquement.

Et cela implique notamment de prendre une autre lourde décision : se séparer d’un maillon indispensable de la chaîne, d’un élément clef de notre réussite, du cinquième doigt de notre main : notre salariée.

Dès ses origines, le Collectif Comme un gant a toujours été envisagé avec à minima un·e salarié·e pour assurer la coordination. Aujourd’hui, sans salarié·es, les structures culturelles à vocation professionnelle comme les nôtres ne peuvent assurer toutes les missions et responsabilités qu’on place sur leurs frêles épaules.


Si ce choix est un choix mûrement réfléchi, il n’en est pas moins difficile et contraint. Il est aussi inquiétant et devrait tous et toutes nous alerter.
Ce qui arrive au Collectif comme un gant aujourd’hui, c’est peut-être ce qui arrivera demain au Colombier des Arts, après-demain à l’Amuserie, à l’Adapemont ou à la Fédération des foyers ruraux.

Et quelle perte immense alors pour nos territoires… !
Et c’est justement pour essayer de ne pas en arriver là qu’il nous apparaît nécessaire de repartir de la base de ce qui nous a réuni, à savoir la solidarité et la mutualisation, pour que le Collectif comme un gant soit un outil au service de nos structures et non l’inverse.
Les prochains mois doivent être dédiés à continuer à écrire un projet qui pense le fonctionnement du collectif en dehors d’une logique purement événementielle.
Faire collectif est un projet
en soi.
Des événements, nos structures en font déjà et des supers ! Faisons en sorte de leur donner toujours plus de force et de sens grâce à des méthodologies partagées et éprouvées collectivement, grâce à une réflexion poussée sur le faire-ensemble et la mutualisation !
En attendant de se retrouver un jour prochain, nous adressons


UN GRAND MERCI

aux habitant·es, aux bénévoles, aux associations et acteur·ices du territoire, aux artistes et compagnies : merci d’avoir répondu présent·es avec autant d’enthousiasme et d’avoir rendu possible cette aventure collective.

D’ici là, continuez à profiter autant que possible de toutes les initiatives qui existent, ici et aux alentours, continuez à pousser les portes de ces espaces de rencontres dont bien souvent la survie ne tient qu’à un fil et continuez de vous y engager, car c’est aussi avec et grâce à vous qu’ils vivent et, aujourd’hui encore plus qu’hier, ils ont particulièrement besoin d’être défendus !


Le Collectif Comme Un Gant
- La Fédération Interdépartementale des Foyers Ruraux (FRAKA) ;
- L’Amuserie ;
- L’Adapemont ;
- L’InStand’Art (Le Colombier des Arts).

 

06.95.45.83.73

collectif.commeungant@gmail.com

Lundi - Vendredi

08:30 - 16:00

Chez FIFR 39

135 place du Maréchal Juin - Bœuf sur le Toit

39000 Lons le Saunier

 

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